Chronique du 11 mai 2010

Le Sabot de l’Île aux Marins partait en botte ; comment s’étonner qu’il ne marchât pas ? Qu’à cela ne tienne, eh ; on lui remet du neuf à la coque et bientôt tout sera remis à plat. Le pied !

En attendant, pour se rendre dans l’île sous le vent des feux de la dump, vaut mieux un bon Zodiac pour assurer sa bonne étoile ; rien de mieux dans ce cas que l’astre au logis.

On va retaper le quai en eau profonde. Un beau paquet pour les paquebots. Et je me dis qu’un ravalement de la SPEC (l’ancienne usine de pêche pour qui pourrait penser qu’il s’agit là d’un blockhaus de la deuxième guerre mondiale désaffecté) ne serait pas inopportun ! Ça a déjà été mentionné dans le passé ? Ah bon ? Ne passerions-nous donc notre temps qu’à SPEC culer ?

La saison 2010 sera perturbée. Car ici, vois-tu, les saisons tournent sur elles-mêmes comme un Cabestan. C’est bath, oh, là, là, lère. Bah ! Toto (tu permets que je t’appelle ainsi), tant que le zoo est ouvert pour zoner, il y aura toujours des zozos pour les clichés.

J’ai lu avec surprise dans Ouest-France, à propos de l’équipe de France du football, que : « Les Français recevront la Chine, toujours en amical, à Saint-Pierre et Miquelon, le 4 juin. » Puis, dans la foulée : « Les Français recevront la Chine, toujours en amical, à Saint-Pierre de la Réunion, le 4 juin. »

Au stade où nous en sommes, tout n’est-il pas imprévisible ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 mai 2010