Une plume pour un week-end de beau temps

On sera passé, dans la nuit du 11 au 12 mars 2017 à l’heure… d’été ! L’hiver aura eu un coup de chaud pour nous brasser froid. Le vent aura eu des pointes jusqu’à 144 km/h, la neige pouvait se découper à la nuit tombée en blocs à igloos. Décidément, le chiffre onze réserve des surprises au fil de l’histoire. (et je ne te parle pas des onze du PSG qui ont reçu récemment une dégelée)

J’ai lu que les dégâts avaient été plus importants sur la péninsule d’Avalon à Terre-Neuve et à Saint-Jean en particulier où des « sidings » (prononcer aïe) ont été arrachés aux maisons, des voitures écrasées par des pans de toitures… 160km/h, voilà qui explique la demi-heure de différence entre nous sur le même fuseau. Non ?

On sentait dimanche qu’Eole s’était essoufflé ; on ne fait pas le mariole impunément. Les doubles vitrages ont coupé l’homo ecranplatibus du rapport que l’on entretenait au siècle précédent (je l’ai connu c’est te dire) avec la froidure, du temps des carreaux givrés que l’on grattouillait avec le bout des ongles.

Et de me retrouver dans une ambiance chaleureuse à la Bibliothèque municipale ; elle me renvoyait à ces heures où le plaisir d’être ensemble était plus manifeste qu’aujourd’hui. Une veillée boîte à chansons en fin d’après-midi à Saint-Pierre en quelque sorte ! Ce qui, tu en conviendras, au niveau du contact humain est plus réconfortant qu’un transport holographique dans les salons du repli sur soi.

Pour répondre à la demande, samedi 18 mars, je serai à nouveau à la librairie Lecturama (de 10h00 à 12h00) pour une nouvelle séance de dédicaces du CD Frêle de plume. J’espère ne pas déclencher une nouvelle alerte météo (il y a en a une en cours sur le nord-est des Etats-Unis) ; il est d’autres rendez-vous au cours du week-end.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

14 mars 2017