Qui l’eût cru ? Il est cuit. A trop vouloir casser le principe même de redistribution solidaire pour la bonne marche du pays, Emmanuel Macron est aujourd’hui au bord du gouffre. La révolution est aux portes du Palais. Il suffit d’ouvrir les yeux, de tendre l’oreille, partout où l’on va, pour se rendre compte qu’Il ne passe plus. Sa politique néolibérale a provoqué un raz-de marée de protestation.
Seul sans doute un retour aux urnes permettrait de sortir de la crise. Mais le Pouvoir arcbouté sur ses certitudes n’est pas à même de tirer les conséquences de ses erreurs d’orientation. Il croyait tout se permettre ; l’effet boomerang est sans appel.
Le soutien populaire reste très fort ; les tentatives de manipulation de l’opinion font chou blanc. Souffrances, frustrations, quotidiens difficiles de tous ceux qui n’ont pas la banque à Rothschild ont trouvé un mode d’expression dans la mobilisation des Gilets jaunes.
Souvenir d’un opéra rock : C’est une révolte ? Non, sire, c’est vraiment une révolution.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
6 décembre 2018