Bas les masques

L’épidémie de coronavirus est un « game changer » (why not ?) dans la mondialisation a observé le ministre de l’économie Bruno Le Maire le 25 février 2020 à Athènes.

« Nous ne pouvons pas continuer à dépendre à 80% ou 85% de principes actifs pour les médicaments qui sont produits en Chine, ce serait irresponsable et déraisonnable ».

Entre autres erreurs d’aiguillages…, n’est-il pas vrai ? Au train où l’on allait…

La France est donc si démunie, si pâle en économie si l’on suit cette prise de conscience ?

Bruno Le Maire aura insisté sur « la nécessité impérative de relocaliser un certain nombre d’activités et d’être plus indépendant sur un certain nombre de chaînes de production »

Il suffisait d’un virus pour prendre la mesure d’une France soumise à un néo-libéralisme auto-grippant. Les masques tombent, paradoxalement.

Pendant ce temps, le ministre de la santé de s’écrier : « l’épidémie est à nos portes ». Fichtre ! Elle est dans le nord de l’Italie ; on s’en serait douté.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

25 février 2020