De la santé au travail… ou du rapport à l’illusoire…

Il fut un temps pas si lointain où l’on se préoccupait de santé au travail, voire même de médecine du travail. Qu’en est-il en ce mois de septembre 2020 ?

Avec le port du masque obligatoire dans les commerces, les entreprises, les écoles – véritables couches-culottes imposées aux enseignants – qui mesurera les effets du port d’un tel étouffoir pendant des heures, par les salariés, les élèves et les enseignants, dans les collèges et lycées où l’on ne peut pas s’amuser à le baisser sous le menton, dans un climat délétère ? Qui portera la responsabilité de mesures à l’efficacité sujette à caution le jour où émergeront des problèmes de santé sérieux de par le port prolongé, sans parler des dégâts psychologiques ?

Aujourd’hui l’on est entré dans une mise en scène affligeante, à Saint-Pierre et Miquelon y compris, dans le déploiement des parapluies, dans une dramaturgie fantasmée, posture propre à trop de politiques, à l’administration inféodée et à la technocratie. Le peuple ne serait plus qu’un magma de zozos décérébrés qui ne doivent qu’obéir.

A des ordres qui reposent sur quels faisceaux d’analyses de terrain qui prennent en compte avec réalisme la complexité et la multiplicité des situations, dans le vécu quotidien ?

Avec Voltaire aujourd’hui Micromegas aurait de quoi s’ébahir.

Henri LAFITTE, Chroniques insulaires

7 septembre 2020