Serions-nous des veaux… marins ?
Difficile de gober sans sourciller qu’on puisse retarder un projet de quai parce que des phoques ont posé leur fourrure sur quelques rochers émergeant à marée basse de l’autre côté du Barachois, le long de la route de l’ancien aéroport. Une étude sur leurs déjections rejoindra-t-elle celle des nôtres ? Merde alors.
Le quai des bateaux de croisière sera-t-il retardé en attendant d’étudier la dangerosité des façades de l’ancien frigorifique où d’intriguantes équerres retardent des prises de conscience suffocantes ?
L’archipel pâtit d’une situation qui pourrait être vaudevillesque si celle-ci ne cachait pas des lendemains susceptibles d’être désenchantés.
Ne risque-t-on pas de n’avoir plus que les veaux marins pour faire un boeuf ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
19 novembre 2020