Chronique du 20 janvier 2003

Alors que le déneigement allait bon train, une nouvelle tempête a touché nos îles. Cette fois, il faut retrouver son souffle dans le poudrin, veiller à la sécurité des personnes et des biens. Les chasse-neige ont donc fait une première trouée en cas d’urgence, mais il est demandé aux particuliers de ne pas circuler. Les écoles, le lycée, le centre de formation continue de la Pointe Blanche sont fermés. La clinique vétérinaire, nous a-t-on annoncé, est fermée, elle aussi, preuve s’il en était besoin qu’il ne fait pas bon mettre un chien dehors.

Une accalmie est annoncée pour la matinée et le vent devrait reprendre.

Sans le déneigement actif, on retrouverait nos hivers d’antan. Tout dépend de la durée de « d’antan » comme aurait dit Robespierre si comme à Saint-Pierre il n’avait pas fait la différence entre les « an » et les « on ».

Marée de cabane pour la jeunesse par conséquent pendant que les adultes pelletteront devant leur porte, ce qui fait de l’exercice pour le jour où il faudra éventuellement balayer.

Occasion de constater qu’une tempête en hiver peut faire boule de neige.

Mais sais-tu, ô lecteur, si les godillons sont arrivés plus tôt cet automne ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
20 janvier 2003