Chronique du 6 septembre 2003

« Contrairement à mes adversaires politiques, je ne suis pas en campagne électorale permanente », décoche d’entrée le président du Conseil général de Saint-Pierre et Miquelon dans une longue interview de l’Echo des Caps du 5 septembre 2003.

« Si je dois être le dernier « râleur » (…) et si pour cela le siège sénatorial s’avère être le meilleur instrument pour faire entendre la voix de la raison et du bon sens, alors oui, je serai candidat en septembre 2004 », conclut-il.

 Papa, c’est quoi être en campagne électorale ?

« Nous parlerons des échéances politiques à venir, sénatoriales dès 2004 et Conseil général, en 2006 », précise page suivante Axel Urgin, secrétaire national à l’Outre-Mer au sein du parti socialiste, en visite sur l’Archipel dans le cadre de la venue du maire de Paris, Bertrand Delanoé, annoncée pour le lundi 8 septembre 2003.

On se dit qu’il va certainement en discuter avec le président du Conseil général, qualifié de « grand élu de l’Outre-Mer » ou alors il y aurait comme du mou dans la corde à nœuds. Non ?

 C’est quoi au juste, ô lecteur sagace, une campagne électorale, que je réponde à mon fils ?

D’ici là, je continuerai mon petit train-train de sénateur. On ne sait jamais, ça peut me donner des idées.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
6 septembre 2003