Une annonce légale, insérée dans l’Echo des Caps de cette rentrée de septembre 2003, nécessitait qu’on s’y arrêtât, Franklin – tu peux t’appeler Jules, si ça te chante.
Je cite les éléments clefs :
Avis de constitution
Acte sous seing privé en date 20 août 2003.
Dénomination sociale : Transport maritime service
Forme sociale : Société à responsabilité limitée
Objet social : Assurer la desserte maritime des îles Saint-Pierre et Miquelon.
Durée de la société : 99 ans
Capital social : 7 500 euros.
Nous en déduirons donc :
qu’une nouvelle société de transport a fait surface (normal, tu me diras, car une société de transport qui coule dès le premier jour, ça tomberait trop vite à l’eau) ;
qu’avec deux armements la paix n’est pas garantie dans le landernau insulaire ;
que l’optimisme est de mise toutefois vu que la société s’est inscrite dans la durée pour… 99 ans ;
qu’il n’y a pas besoin d’avoir un trop gros compte en banque pour se lancer dans le transport maritime : 7 500 euros.
que pour rester à flot, faudra toutefois banquer. (mais quoi de surprenant, sur les Bancs de Terre-Neuve ?)
Sur la même page, parmi les objets trouvés au mois d’août, on nous signale un « gilet », sans nous dire s’il s’agit d’un gilet de sauvetage.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 septembre 2003