Chronique du 3 mars 2004

Un politique qui se démarque de son propre camp, on ne voit pas ça souvent, y compris à Saint-Pierre et Miquelon, quoique, à bien y réfléchir, on l’ait déjà vu. Mais, imagine à l’Assemblée ; François Bayrou n’y est pas allé de main morte : «rien n’est plus désastreux pour les tenants de l’ordre ancien et établi que de voir surgir une force nouvelle». Et toc pour les socialistes ! Et toc pour l’UMP.

A force de faire le grand écart, Bayrou va se faire une déchirure musculaire» a commenté Patrick Devedjian, le ministre délégué aux Collectivités locales. Ouille ! Ça risque de faire mal s’il touche la moquette…

 « Un tiers des Français (32%) déclarent avoir des difficultés à suivre ou à participer à une conversation lors de fêtes, réunions de famille ou dîners au restaurant » apprend-on de l’AFP.

 Hein ?

En route pour l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Depuis le temps qu’on en parle… Nicole Ameline, ministre déléguée à la parité et à l’égalité professionnelle depuis le 17 juin 2002, a présenté « les chantiers prioritaires pour l’année à venir », dont la création d’un « label égalité » qui distinguera les entreprises valorisant le « potentiel des femmes », la mise en place du dispositif « Chrysalide » d’aide à la création d’entreprise par les jeunes femmes des quartiers sensibles, apprend-on en ce 3 mars 2004.

Tant mieux si après tout l’on peut dépasser le stade larvaire et prénymphal des idées généreuses. Tant que ça ne papillonne pas, me diras-tu…

 Faudrait plus de femmes à l’Assemblée…

 Minute, papillon.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
3 mars 2004