Ainsi Karine Claireaux, vice-présidente du Conseil général et maire de Saint-Pierre, a reçu ce mardi 14 septembre 2004 l’investiture du Parti socialiste pour les Sénatoriales à Saint-Pierre et Miquelon, ce qui ne peut pas plaire à Marc Plantegenest, Président du Conseil général, qui voit soudain une rivale dans celle qui était hier son alliée. Le maire de Miquelon se présentera-t-il ? Qui peut encore perturber le jeu des chaises à ressorts d’une politique qui soubresaute au gré des pets,,, de travers de ceux qui veulent poser leur cul au même moment sur le même fauteuil, ce qui, convenons-en, manque de classe dans nos sociétés qu’on croirait policées?
Peut-on encore croire que les sénatoriales soient des élections démocratiques, quand tout se trame dans les tractations avec des électeurs qualifiés de grands pour la circonstance, alors que le peuple béat bas est privé de tout pouvoir de décision ? Où sont les jours pas si lointains où Lionel Jospin – socialiste, je te rappelle – voulait en finir avec le Sénat ?
Allez, il sera toujours temps d’écrire un bouquin du genre : Comment être une belle maire dans une famille décomposée ?
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
14 septembre 2004