Chronique du 18 mars 2005 (3)

En ces jours de lecture – Salon du Livre oblige – j’aurais pu me lancer dans l’évocation de toute cette floraison du Verbe qui donne le tournis. Mais non. Je ne te suggérerai qu’un seul ouvrage de 201 pages, facile à tenir dans les mains, à la typographie apaisante pour tout porteur de lunettes, voire même de verres progressifs.

Car dans ce livre, il est question de toi, de nous, de la Terre.

Hubert Reeves, Chroniques du ciel et de la vie, Editions du Seuil.

« Notre planète, la Terre, n’est pas infinie. Nous le savons depuis longtemps ; le physicien grec Ératosthène en a mesuré la circonférence quatre siècles avant Jésus-Christ. Mais la prise de conscience de cette limitation est très récente ; elle date de moins d’un demi-siècle. Et sa portée réelle est loin d’avoir pénétré tous les esprits ».

Or, qu’aurons-nous pu apprendre dans Libération le 16 mars 2005 ? « Arguant de la flambée des prix du brut, le Sénat américain donne son feu vert au forage dans l’un des derniers espaces totalement sauvages de la planète. »

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
18 mars 2005