Il ne fait pas bon être l’idole des foules. J’en veux pour preuve la statue de Ronaldinho, joueur de football brésilien, érigée en son honneur en 2004 quand il était à l’apogée de son art, brûlée suite à la déception provoquée par la défaite de son équipe lors des quarts de finale de la coupe de monde 2006. Zidane, en France, ne focalisait-il pas toutes les critiques avant d’être à nouveau encensé suite à sa superbe prestation lors du même match ?
Méfions-nous donc des masses en quête d’exorcisme, des mass media à la masse quand vient le coup de masse qui fait s’envoler les rêves de la foultitude. Et méditons une nouvelle fois cette pensée de Pierre dac : « Celui qui est parti de rien pour arriver à pas grand chose n’a de merci à dire à personne. Étonnant, non? »
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
5 juillet 2006