Chronique du 4 juillet 2006 (2)

Il ne fait pas bon être l’idole des foules. J’en veux pour preuve la statue de Ronaldinho, joueur de football brésilien, érigée en son honneur en 2004 quand il était à l’apogée de son art, brûlée suite à la déception provoquée par la défaite de son équipe lors des quarts de finale de la coupe de monde 2006. Zidane, en France, ne focalisait-il pas toutes les critiques avant d’être à nouveau encensé suite à sa superbe prestation lors du même match ?

Méfions-nous donc des masses en quête d’exorcisme, des mass media à la masse quand vient le coup de masse qui fait s’envoler les rêves de la foultitude. Et méditons une nouvelle fois cette pensée de Pierre dac : « Celui qui est parti de rien pour arriver à pas grand chose n’a de merci à dire à personne. Étonnant, non? »

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
5 juillet 2006