Chronique du 4 octobre 2006

S’il est un contexte où démonstration est faite au jour le jour qu’un « débat » télévisé aura été un faux rendez-vous, c’est bien celui concernant l’appel à référendum pour deux questions – sur combien laissées en suspens ? – concernant les modifications possibles du statut de l’Archipel.

Le débat va, sur d’autres lieux, depuis, bon train.

Car les divergences d’analyses existent et font preuve de bonne santé démocratique. L’intérêt est bien là – difficile peut-être de parler de passion -, et le scepticisme fait partie du lot inéluctable, surtout sur fond de non éclaircissement des enjeux. D’ailleurs, le « Landerniteau » qui s’agite n’est-il pas en décalage par rapport à un examen parlementaire… reconduit aux calendes ?

Bientôt toutefois fleuriront d’autres interventions sur ce que l’on aurait pu imaginer. Un mandat de 4 ans renouvelable une fois par exemple, histoire d’éviter le carriérisme source de clientélisme toujours dangereux dans un microcosme.

Sauf que tout cela retombera comme un soufflet au terme d’espoirs époumonés.

Comme trop souvent, hélas…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
3 octobre 2006