Chronique du 25 décembre 2008

Allez, franchement, que Nicolas Sarkozy, notre président, et François Fillon, notre premier ministre – je te rappelle les noms au cas où tu les aurais oubliés -, prennent des vacances hors de l’Hexagone, histoire de souffler un peu, n’empêchent pas mon sapin d’avoir les boules et pour ma part de croire au Père Noël. Qu’à gauche ou à droite on les critique me fait plus bidonner qu’une tranche de foie gras.

Surtout que MAM, elle, est restée à l’intérieur. Normal ; MAM out eût été holocène.

D’ailleurs rien ne t’empêche de croire qu’un sauveur te soit né, au pied d’un sapin, dans la neige, et qu’il crèche une bonne partie de sa vie en Galilée, du moment que tu ne croies pas que le soleil tourne autour de la terre, comme ça se disait avant Galilée, mon doux Jésus.

Que ma joie demeure, comme dit le morceau que j’ai choisi dans le bac de mon disquaire. Enfin joie dit en passant. Car MAM elle a beau boire du petit lait, on pédale quand même dans le yaourt. Bon, je tire un [drε] sur mes espoirs vu que j’ai le nez bouché. C’est l’hiver et le Paul i tique (vu que je pourrais m’appeler Paul).

Donc, que Nicolas pose sa hotte au Brésil ne m’empêche pas de cheminer dans le délire, comme tu peux le remarquer. Vaut mieux ça que d’avoir un enfant dans le dos, comme dirait Joseph (vu qu’il peut s’appeler Joseph, n’est-ce pas Marie ?)

Pas de souci, vu qu’est allée passer les troupes en revue aux Halles Alliot-Marie – allez, je répète doucement Alli Ô Marie… – Là, comme tu vois, ça déstructure sec. Je me demande où mon ciboulot va pouvoir crécher pour espérer une quelconque résurrection.

Tout ça pour te parler de Noël. De là à ce que tu m’enguirlandes…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
24 décembre 2008