Chronique du 2 décembre 2017

Désormais les ferries de la Collectivité territoriale, le Nordet et le Suroît, sont à quai. Un ferry, deux ferries, pas question de se faire appeler Jules en faisant la fine bouche. L’humeur sur l’archipel serait-elle à l’optimisme ? Un nouveau bateau pour la pêche, voire un deuxième un jour ; deux bateaux pour le trafic fret et passagers entre Terre-Neuve, Saint-Pierre, Miquelon, ne peut-on pas entrevoir un frémissement porteur d’espoir ?

C’est qu’il faudra désormais en faire bon usage pour un retour raisonnable sur investissement. Et les obstacles sur le chemin de la régénérescence économique de nos îles dites d’exception sont multiples : ports inopérants à Saint-Pierre, à Miquelon, à Fortune où tout n’est pas encore rose. Des travaux sont en cours à Saint-Pierre ; mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres pour s’exclamer : Eurêka ! Nous avons enfin trouvé !

Comment dans l’immédiat ne pas marcher sur des œufs à la coque de chaque navire ? Seule une augmentation en volume sur tous les plans et sur la durée pourra permettre d’en conclure qu’il fallait ainsi tenir la barre à choix.

Ainsi pourra-t-on peut-être en conclure à chaque déplacement de navire, sur terre comme sur mer, du BTP aux ferries qui nous bottent, quand le bâtiment va, tout va.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

2 décembre 2017