Chronique du 31 janvier 2018

Ne nous emballons pas, mais dans quel sens ?

« Déménagement évité de justesse pour la douane de Fortune, à T.-N-L. », titre Radio-Canada le 30 janvier après une réunion d’urgence qui aura permis une sortie de crise. Un déménagement avait été amorcé ; il est interrompu.

Ouf ! Eurêka ! Tout baigne !

Sauf que…

Lecture : « L’autorité portuaire a rencontré d’urgence des représentants de l’Agence des services frontaliers du Canada, lundi après-midi, pour en arriver à une entente provisoire. »

Premier mot : provisoire.

Anecdote :

« Le maire de Fortune, Charles Penwell, explique que le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada pensait qu’il perdait leur emploi et a passé une partie de la fin de semaine à faire des boîtes pour les déménager au détachement de la GRC. » On ne sait pas trop qui fait les boîtes.

Mais, plus important, il s’agit de trouver une solution sur l’année avec l’arrivée des nouveaux ferries.

Perspective :

« Charles Penwell dit qu’une entente à plus long terme entre l’autorité portuaire et l’Agence des services frontaliers devrait être conclue dans les prochaines semaines. »

Devrait… On est sous le signe de l’espérance, comme disait un évêque célèbre sur l’archipel.

Et pour conclure : « Une porte-parole dit que l’agence continue à travailler de près avec l’autorité portuaire et la ville de Fortune pour continuer à offrir ses services au même endroit. »

Bref, les discussions continuent et tout n’est pas réglé.

Question non posée dans l’article : qui va payer ?

Tout ne serait donc pas OK. Au quai ? Il en faudra d’ailleurs un. La rose des vents n’a pas fini de tourner.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires

31 janvier 2018

 

Article cité : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1081170/traversiers-terre-neuve-saint-pierre-et-miquelon