Etre à la tête d’une « Commission nationale du débat public » pour le salaire modique de 14 666 euros, mais se retirer de l’organisation du débat public voulu par le président Macron pour répondre aux problèmes soulevés par les Gilets jaunes, tout en conservant son salaire, voilà une situation pour le moins incongrue.
Soit un salarié rémunéré au SMIC voire un peu plus pour un ensemble de tâches et refusant de les faire… Quelle serait la réponse envisageable de l’employeur suite à la loi hollandaise « El Khomri », renforcée par Macron lui-même ?
« Mes missions continuent, je reste présidente de la CNDP » de préciser l’intéressée. Quelles missions ? Pour quels débats ? Débattons. Des bâtons ! s’écriera un philosophe, drôle de pistolet.
Débattons débattons débattons pour un’ modique’ somme
Mais chez moi bien au chaud
Débattons débattons débattons pendant qu’on assomme
Tous ces gueux de gauchos.
(Sur l’air de Tricoter près d’un transistor de Bourvil)
Tiens. Je te rappelle quelques extraits de la chanson :
« Que veux-tu que je t’offre encore ? (…)
J’aurais pu faire de la politique (…)
Pour sauver la nouvelle République… »
Oui, mais, dit la chanson : « Mais pour ça, faut savoir la musique ». Il faut donc commencer par prendre soin de la note.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
9 janvier 2019