- Maman, c’est quoi un fils de pute ?
- Où as-tu entendu ça ?
- Le président américain, maman, en parlant de Poutine.
- Ah ! Le fils de… Excuse-moi mon fils, c’est pas beau de dire ça.
- C’est celui qui l’dit qui l’est maman ?
On a beau vouloir se rassurer sur le sort du monde, mais à voir se déchaîner la mâlitude mortifère des dirigeants de la planète, on peut avoir les jetons. Me revient comme un flash le livre de Pierre Accoce et Pierre Rentchnick, paru en 1976, Ces malades qui nous gouvernent… La notion de maladie est large ; la démence en fait partie.
Je m’égare ?
Au détour d’un roman, La vérité sur la lumière de la romancière islandaise Audur Ava Olafsdottir, j’ai relevé l’observation suivante faite par une sage-femme : « Avant de persécuter ceux qui ne partagent pas ses opinions, l’homme vient au monde complètement nu, avant de commettre tant d’erreurs dans sa vie, il mesurait une cinquantaine de centimètres » (p. 82)
Et dire que certains peuvent devenir chefs d’Etat et sombrer dans l’incontrôlable.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
22 février 2024
Livres cités :
Pierre Accoce et Pierre Rentchnick, Ces malades qui nous gouvernent – Stock – 1976 –
Audur Ava Olafsdottir, La vérité sur la lumière – Zulma – 2021
Lien chronique : http://www.mathurin.com/2021/10/audur-ava-olafsdottir-la-verite-sur-la-lumiere/